Marc installe une filiale de CEDIF a Juli
Sur le nord du Titicaca

Altiplano -Suite

Neige ce matin,limite pluie neige un peu en-dessous des 5000,nous y sommes .
Peu de spectateurs sur le parcours.
Ca tombe bien,on est entouré de plastique de la tête aux pieds (finitions au scotch américain ) pour lutter contre l’humidité,on tient pas trop à ce que ça se sache …
Une demi-journée environ dans un paysage enneigé,traversée d’un village dont les habitants installent le marché sous la neige,altitudes toujours les mêmes ,végétation de steppes et tourbières ,l’eau est abondante.
Puis nous descendons sur 80 kms de piste caillouteuse,assez roulante,suivant le cours du Rio Huenque,traversant des gorges somptueuses,jusqu’au mythique (pour moi en tout cas …)Titicaca ,gigantesque mer intérieur (équivalent 2 départements Français),qui emprisonne des eaux à 3800 m d’altitude .
Au fur et à mesure de la descente,les lamas se font plus rares,vu quelques flamands roses ,laissant progressivement la place aux alpacas,puis ovins ,ânes et bovins en fin de parcours.
Cette nuit étape à Puno,grosse bourgade commerçante,principale ville péruvienne établie au bord du lac.

La croix citée dans le livre carnets de voyage , le che y est passe a pied .
A 4500 m d’ altitude

Thierry se régale
C est du cuy . Cherchez .

4 Decembre , on prend de la hauteur…
Y’à des journées dont on se rappelle 20 ans après.
Le 4 Decembre fut de celles-là…
Une piste tout en lacets…lacets innombrables,qui nous arrachent du monde des Terriens…pour nous introduire dans l’espace de l’Altiplano.
Tout en sable mou ,fech-fech Andin ,cette piste de couleur claire contraste étonnamment avec les montagnes qui lui font face,montagnes dont les couleurs denses sont les promesses de richesses minérales infinies…
Alors ,bien sûr,ça se gagne .
Première,seconde parfois,gamelles souvent,nous ne sommes plus que poussière ,et l’oxygène rare rend chaque coup de pied ,pour maintenir la moto ,plus éprouvant …
Boire et respirer,les haltes sont fréquentes.
4900m,c’est le col,et nous voilà face à l’immensité des plateaux que nous découvrons bordés de sommets (certains ont le cône des volcans) tutoyant les 6000.
Une mince végétation adoucit le paysage,et,par ci,par là ,des lamas.
50 kms plus tard,Thierry ,légèrement derrière nous,ne voit pas que nous avons dévié la piste au niveau d’un gué qui ne nous parait pas sûr,s’engage…et s’immobilise au milieu ,moteur bloqué par l’eau qu’il a aspiré.
Hébergement de fortune à proximité ,et cours de mécanique dans un abri entre les bottes de pailles (et oui Aimery,tu ne le sais pas,mais tu aimes ça …)
Déculassage ,le moteur rend l’eau par toutes ses pores,mais les organes principaux (bielles,segments,poussoirs,soupapes)n’ont pas souffert.
Le moteur est remonté à la frontale (ici,à 6h,il fait nuit).
A 8h,il tourne.
Incredible…para nosotros…
A 9h ,on va chercher un peu de chaleur au fond des duvets.
Le thermomètre frôle le 0
Nous,je ne sais pas…
A 4500m,on est pas là pour se poser des questions …

… a commis une petite bévue . Il n a pas pris le bon chemin et a pense que nous avions traversé le rio , a 4000 mètres , nulle part dans les Andes , au milieu des lamas .
Et la moto ne veut plus redémarrer …

Pas tt à fait comme prévu (Paula,t’as pas oublié de te lever cette nuit ???),mais quand même là ce matin,nous sommes enfin libérés de nos chaînes ..
Dernière séance de mécanique à Arica ,ds l’atelier de compet mis à notre disposition par Elexes.
Un petit bout de route vers le Nord ,frontière Perou,des formulaires en veux-tu,en voilà ,mais ça passe avec le sourire …
Autour le désert .
Minéral 100%
Puis direction Púno,la route ns élève vite
Cette nuit ,première étape à 3500 m,dans un village d’un plateau Andin.
Et là,tt autour ruisseaux et cultures en terrasses.
Mal des montagnes ?
On verra demain….

Site Sumapacha

Arica , frontière du perou
Un grand merci a eduardo qui nous a fait visiter ce coin de désert , permis de trouver le garage d’ elixis et de récupèrer des chaînes de moto a Santiago
L aventure peut continuer , Hasta la Victoria