15 derniers petits kms de piste…
Et ,au fond de la vallée,2200m tout de même ,vol de perroquets verts à notre approche,un pueblo,La Higuera.
Végétation mi-jungle,mi-savane,une école-dispensaire ,quelques maisons alignées le long de la piste ,et,au cœur du hameau ,il nous accueille,lui,…,enfin…,son buste ,qui nous domine de …toute son importance historique…
Ernesto ,vien de Argentina ,con mis companerõs y las motocyletas,las mismas que tu Poderosa…
Ernesto,reconnais-tu le bruit du gros monocylindre?
Podrãn morir las personas,pero jãma su ideas …d’accord,mais…fais-nous quand même un p’tit clin d’oeil…
Si?Bueno….
Alors évidemment ,après tout ça,tout le reste n’est pas très important…
-La piste sublimissime que nous parcourons vers le Sud,140 kms ,pot-pourri de toutes les couleurs ,tous les paysages,toutes les conditions de roulage (sable,gravier,pierres,grosses ,petites ;ça vous stimule un motard,pas le droit à l’erreur,sanction immédiate …)
-La descente vertigineuse,30 kms ininterrompus,sur le Rio Grande,gros fleuve aux eaux marrons,qui étire ses méandres à l’infini,et dont on sent qu’il est capable,à ses heures,d’une puissance redoutable.Tellement encaissé,tellement bas,qu’on se prend ,à son approche ,20 degrés d’écart sous le casque .
-La lente remontée en face,marche à marche ,ici quand tu descends…tu remonte.100kms sans voir une voiture,quelques hameaux ,dont on ne connait pas les noms, qui ne connaitront jamais nos visages,mais qui vivent ,aqui …et pas ailleurs…
-Cet hôtelier ,un peu improbable,qu’on a vraiment l’impression de déranger ,et ,qui finalement ,nous apprécie tellement ,qu’il nous fait rentrer,la nuit avancée ,las motocycletas ,dans son salon,sous le portait d’Ernesto.Qui nous fait partager le lendemain matin le p’tit dej familial (tu ,con nosostros).
-Ce village,que nous traversons,à pied,de nuit,pour trouver une table (pollo asado,comme partout en Bolivie),et quelques bières .Ses paysans appuyés aux murs ,amorphes,nous observant du coin de l’oeil,ce film qui n’en est pas ;nous ,la démarche chaloupée ,sans colt à la ceinture ,…et Morricone qui n’est pas là …
Non ,décidément ,tout ça n’a pas d’importance…
Increible amigos!!!!1 un relato que me conmovio…entiendo, que luego ,no importe nada.Besos, aguardamos su regreso.
Maravilloso. Poesía desde el corazón de América. Bravo pour vous, pour cette « epopeya » moderne. Un gran saludo desde Arica y suerte en la continuación de su viaje hacia Villazón y la ruta 40.
Leyendo todo eso es una maravilla… Hasta siempre en Cadaqués ! El Pirata !